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La première lettre d'info

Dernière mise à jour : 12 déc. 2019

juillet 2019


Je suis heureux d’écrire cette première lettre d’information des Jardins de la Pierre. Depuis 5 ans et la création officielle des jardins de la pierre, le projet a beaucoup évolué mais avec toujours l’idée qu’un jardin est bien plus qu’un lieu de production de denrées alimentaires.


En 2015 nous avons mis en place un accueil à la journée de jeunes déscolarisés. Ils sont placés sous la responsabilité des services sociaux du département, ont des parcours sinueux et un avenir à écrire. Notre quotidien est de partager un moment de vie, d’offrir un cadre apaisant, d’écouter et de transmettre ce que nous pouvons. Le jardin vivrier, pédagogique, support à mon activité d’accueil, s’est petit à petit agrandi et en mai 2017 est devenu maraîcher.





Le jardin repose sur quelques principes fondamentaux : une petite surface, très peu de mécanisation, pas de chimie, de la diversité et la possibilité de dégager du temps pour développer d’autres activités. Microferme, permaculture, agro-ecologie, maraîchage sol vivant, maraîchage bio intensif, les inspirations sont multiples et adaptées à nos besoins et à la réalité de la Pierre. L’objectif est de se rapprocher d’une agriculture qui améliore son écosystème année après année sans avoir recours à aucun produit chimique et en limitant l’usage de l’énergie fossile. Je ne souhaite pas augmenter la surface mais plutôt optimiser les 500m2 de planches permanentes déjà cultivées.

Pour apprendre à chaque saison le jardinier doit aussi cultiver la ténacité, la curiosité et l’humilité. Les réussites d’un jour ne sont jamais définitives et il est vitale de se remettre en question à chaque semis, rien de tel qu’un orage de grêle, qu’un coup de vent ou qu’une armée de limaces pour cela.


Le chantier que j’ai décidé de lancer dans les prochains mois s’articule autour des variétés que nous cultivons. La réussite d’un potager biologique dépend en partie des qualités génétiques des plantes et de leur adaptabilité au terroir. Pour cela nous allons consacrer une partie de la surface et du temps de travail à la production de semences. C’est un nouveau monde, un travail de longue haleine, complexe et riche qui s’ouvre devant le jardinier. Le second chantier sera de raconter les jardins. La forme reste flou mais l’envie et le moment sont venus de mettre en mots pour partager un peu de nos expériences.

Enfin je voulais adresser un grand merci à nos familles et amis pour leur aide précieuse, merci aux jeunes qui font vivre les jardins, merci aux travailleurs sociaux pour leur confiance, merci à toutes les personnes qui ont goutté un jour les produits de notre travail, merci à tous ceux qui réfléchissent et partagent leurs expériences pour que nous avancions sur nos projets.

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